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On this episode of Advances in Care , host Erin Welsh and Dr. Craig Smith, Chair of the Department of Surgery and Surgeon-in-Chief at NewYork-Presbyterian and Columbia discuss the highlights of Dr. Smith’s 40+ year career as a cardiac surgeon and how the culture of Columbia has been a catalyst for innovation in cardiac care. Dr. Smith describes the excitement of helping to pioneer the institution’s heart transplant program in the 1980s, when it was just one of only three hospitals in the country practicing heart transplantation. Dr. Smith also explains how a unique collaboration with Columbia’s cardiology team led to the first of several groundbreaking trials, called PARTNER (Placement of AoRTic TraNscatheteR Valve), which paved the way for a monumental treatment for aortic stenosis — the most common heart valve disease that is lethal if left untreated. During the trial, Dr. Smith worked closely with Dr. Martin B. Leon, Professor of Medicine at Columbia University Irving Medical Center and Chief Innovation Officer and the Director of the Cardiovascular Data Science Center for the Division of Cardiology. Their findings elevated TAVR, or transcatheter aortic valve replacement, to eventually become the gold-standard for aortic stenosis patients at all levels of illness severity and surgical risk. Today, an experienced team of specialists at Columbia treat TAVR patients with a combination of advancements including advanced replacement valve materials, three-dimensional and ECG imaging, and a personalized approach to cardiac care. Finally, Dr. Smith shares his thoughts on new frontiers of cardiac surgery, like the challenge of repairing the mitral and tricuspid valves, and the promising application of robotic surgery for complex, high-risk operations. He reflects on life after he retires from operating, and shares his observations of how NewYork-Presbyterian and Columbia have evolved in the decades since he began his residency. For more information visit nyp.org/Advances…
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Depuis plus de 30 ans, le Pavillon de l’arsenal a constitué une bibliothèque unique d’archives qui réunit ceux qui conçoivent la ville : architectes, urbanistes, paysagistes… Leurs paroles nous font pénétrer dans l’intimité de leur travail et la complexité de leur métier. Leurs récits racontent les paysages que nous connaissons aujourd'hui.
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Depuis plus de 30 ans, le Pavillon de l’arsenal a constitué une bibliothèque unique d’archives qui réunit ceux qui conçoivent la ville : architectes, urbanistes, paysagistes… Leurs paroles nous font pénétrer dans l’intimité de leur travail et la complexité de leur métier. Leurs récits racontent les paysages que nous connaissons aujourd'hui.
Cette conférence est organisée autour du livre Form Follows Love. L'architecte allemande Anna Heringer y raconte à Dominique Gauzin-Müller son enfance et ses années d'études, sa découverte de la terre lors d'un workshop chez Martin Rauch, sa pratique dans le Sud global et la manière dont elle applique aujourd'hui ce qu'elle y a appris pour ses projets en Europe. Dans un premier temps, Anna montrera à travers ses réalisations que l'architecture peut transformer positivement l'environnement et la société en participant à l'émancipation des populations à travers la valorisation des ressources locales et la rédécouverte de savoir-faire vernaculaires. Dans un second temps, Dominique lira quelques passages du livre avant d'inviter à un échange des participants avec les deux auteures.…
Mettre en lumière le Matrimoine, et ne plus l'invisibiliser derrière le patrimoine, est un enjeu fondamental pour l'architecture aujourd'hui. Le Pavillon de l'Arsenal souhaite valoriser la contribution des architectes femmes à l'histoire architecturale en célébrant les Journées du Matrimoine à l'occasion d'une soirée dédiée. Pour ce nouveau format de conférence-podcast, le public sera invité à écouter et échanger avec des architectes, urbanistes, chercheuses et militantes. En découvrant ou redécouvrant le travail de celles qui ont fait ou font nos villes, les intervenantes chercheront à décortiquer les mécanismes qui ont évincé les femmes des histoires et pratiques spatiales, tout en proposant des nouveaux récits, historiques et présents, redonnant leur juste place aux femmes dans l'histoire et dans notre quotidien.…
Bijoy Jain est l'auteur d'une oeuvre témoignant d'une profonde préoccupation pour la relation entre l'homme et la nature, et dont le temps et le geste sont des facteurs essentiels. À la Fondation Cartier, Bijoy Jain propose une création totale : un espace de rêverie et de contemplation en dialogue avec le bâtiment iconique de Jean Nouvel.…
Rejoignez Jeanne Gang et l'invité Emanuele Coccia pour célébrer le lancement du nouveau livre de Gang, « L'Art de greffer en architecture », avec une discussion captivante et une réception. Motivée par le besoin urgent de réduire l'empreinte carbone de l'architecture, Jeanne Gang propose dans son ouvrage un nouveau concept de réutilisation adaptative inspiré de la capacité régénératrice des plantes. En explorant la technique horticole de la greffe et en l'appliquant à l'architecture et à l'urbanisme, le livre nous incite à voir la valeur culturelle et environnementale de notre stock de bâtiments existant – et à l'élargir de manière à apporter une nouvelle beauté et de nouvelles opportunités à nos communautés.…
Dans la recherche proactive que tente d'appliquer le bureau aux différents projets, s'illustre particulièrement la volonté d'interroger le comportement thermique des bâtiments. À toutes les étapes de conception et de réalisation, des solutions s'envisagent pour considérer la captation, la ventilation et la protection, dans un mouvement perpétuel de remises en question. Ainsi les projets ne puisent pas leur cohérence dans une logique formelle mais dans un processus qui, d'une problématique à l'autre, fabrique l'identité du bureau.…
Pour rendre hommage à Jean-Louis Cohen, historien de l'architecture disparu le 7 août 2023, ses proches, parents, étudiants et anciens étudiants, collaborateurs, amis, camarades et admirateurs se réunissent au Pavillon de l'Arsenal. Les intervenants prendront la parole, pour donner à entendre celle, si singulière et reconnaissable, de Jean-Louis Cohen, au travers d'extraits de textes, conférences, cours, émissions et films, brossant ainsi son portrait.…
« Des années de Vive la Révolution à celles du Mouvement pour l'Utopie Concrète, Roland Castro a marqué son époque par sa pratique engagée de l'architecture, qu'il envisageait avant tout comme l'art de créer des lieux et des liens. Intellectuel fabricant, il a laissé son empreinte poétique dans les nombreux quartiers qu'il a contribué à bâtir, comme dans les esprits qui ont eu la chance de le croiser. À travers des témoignages et des anecdotes, nous reviendrons sur les moments clés de sa vie, que ce soit en Mai 68, dans le remodelage des banlieues durant les années 80, ou par son engagement sans faille pour une République véritablement laïque. Une soirée en hommage à l'architecte, l'homme, l'ami, et surtout à ce que nous lui devons, l'idée de l'urbanité. » - Yoann Sportouch…
« Un crématorium est un équipement public important qui est cependant empreint d'une forte tension prédisposant l'expression architecturale, laquelle est prise en tenaille entre la vocation technique du bâtiment et son caractère cérémoniel. Afin de surmonter cet antagonisme, nous avons conçu le bâtiment à la manière d'une grande table inclinée dont la toiture – une nature morte aménagée avec l'artiste Richard Venlet – constitue le signal architectural de sa vocation publique particulière. Le Bureau Bas Smets a dessiné le paysage dans lequel est installée la grande toiture : composition savamment orchestrée d'éléments paysagers disposés le long des polders du littoral de la ville d'Ostende. Le toit lui-même est ponctué de verrières et de formes abstraites qui répondent à la fois à des exigences techniques et symboliques. En dessous se déploie une diversité de fonctions publiques, administratives et techniques au sein d'un bâtiment de plain-pied qui s'organise en bandes parallèles de différentes largeurs composées de salles d'accueil, d'attente et de cérémonie (en position centrale), alternant avec de petites bandes dédiées aux fonctions auxiliaires et à la circulation. L'incinération a quant à elle lieu sous le point le plus élevé du bâtiment. Une double façade associant verre et panneaux métalliques ajourés permet aux espaces intérieurs d'entretenir une relation indirecte avec le paysage environnant, participant ainsi à créer une ambiance apaisée et feutrée dans les salles de cérémonie. Le pivotement entre les bandes programmatiques et le plan du toit ménage un ensemble continu d'espaces triangulaires de hauteur variable qui jouent le rôle de galerie couverte autour du bâtiment.…
Beyrouth est une archéologie permanente. Enterrée 7 fois à travers les âges, elle conte les histoires de nos ancêtres. Actuellement, son paysage bâti reflète son vécu encore récent. Des édifices éventrés, des ruines envahies de nature sauvage se juxtaposent aux maisons traditionnelles à tuiles rouges qui témoignent encore de l'histoire de cette ville méditerranéenne. Situé en pleine zone portuaire, « Stone Garden » s'inspire du paysage actuel de Beyrouth et le matérialise. Le projet émerge comme une archéologie verticale, une forme architecturale qui traduit la lecture spatiale sensible de ce contexte. La tour dessine une sculpture à l'échelle urbaine. Amorphe, elle épouse le gabarit imposé par la réglementation urbaine. Ses ouvertures, de diverses tailles, tiennent la mémoire de la ville et ses façades éventrées. Elles offrent de multiples cadrages de la mer et de Beyrouth depuis l'intérieur des logements tout en transformant la typologie de ces derniers. Envahies de nature, de jardins, les baies invitent la verdure à grimper le ciel de Beyrouth, individualisant chaque étage. Cet édifice apparaît comme une émergence appartenant à la terre, sa peau est labourée à la main avec une matière entièrement pensée sur-mesure et projetée sur sa peau.…
« Comment utiliser les ressources propres de l'architecture pour soulager la complexité des situations ? Comment la forme, le plan, les pièces, la matière peuvent-ils être déduits de façon spécifique et originale pour chaque projet ? Ce questionnement fait surgir une étrangeté architecturale à la fois située et autonome. L'architecture devient alors une expérience immédiate qui aide à être mieux au monde, à être mieux aux autres, à être mieux à soi. » – Jean-Christophe Quinton, architecte…
"Il sera question des espaces de liberté que nous offrons autant que de ceux que nous prenons.Conduite par une multitude de contraintes, d'habitudes, de normes et d'idées préconçues , la production du logement doit prendre des chemins de traverse, des contournements, des détours pour se libérer des carcans et trouver ses propres ressorts." Sophie Delhay, architecte…
« Ivan Illich analysait finement que : "L'art d'habiter est une activité qui dépasse la portée de l'architecte.... Les architectes ne peuvent rien faire d'autre que construire." Comment l'architecte peut-il alors exercer son rôle social si son imagination s'oppose à la fonction d'habiter ? Un architecte peut-il abandonner la dimension créatrice de son art ? La simplicité qu'impose les techniques de constructions en matériaux naturels peut-elle être une réponse à ce dilemme ? La pierre deviendrait-elle la « pierre d'angle » d'un nouveau paradigme constructif et architectural ? C'est à ces quelques questions que je tâcherais de répondre en présentant les derniers projets de l'atelier : Logements à Lyon livrés et à venir, logements à Genève ; maison individuelle en France et au Sénégal, villa pour artistes à Saint louis du Sénégal et des projets de jardins/sculptures en pierre. » - Gilles Perraudin…
Invité en 2016, l'architecte-ingénieur Marc Mimram plaide pour que les les projets ne soient pas réduits à leurs valeurs techniques mais retrouvent les qualités sensibles du regard sur le paysage, les qualités construites des ouvrages d'art, les qualités de partage sur le territoire commun. Pour l'architecte, « La pensée sur la ville, comme la pensée sur le territoire semblent s'abstraire dans les imageries mathématiques : chaos pour les uns, anamorphoses temporelles de la géographie pour les autres, réseaux virtuels pour tous. A contrario, c'est l'attention sensible des lieux, la valeur des lumières, les plaisirs de la gravité et des matières mises en oeuvre qui pourraient assurer la générosité de l'espace partagé »…
Bijoy Jain, architecte indien, développe une philosophie singulière qui associe tradition et modernité par l'usage des savoir-faire de l'artisanat indien et de matériaux locaux au service d'une architecture contemporaine. Inspiré par une double culture indienne et occidentale, l'architecte a acquis une une reconnaissance planétaire depuis son installation en 2010 à à la Biennale d'architecture de Venise Work-Place dans laquelle il exposait son processus de création Learning through Making, « l'apprentissage par l'expérimentation ». Invité au Pavillon de l'Arsenal en 2016, Bijoy Jain expose sa pratique en prise avec l'environnement, les hommes et les éléments : « Dans cette ancienne civilisation indienne, tout était construit en granit : les murs, les porches, tout. Avec cette même démarche d'utiliser les moyens de sculpter, de tailler, de ciseler la pierre. Dans cette nouvelle économie qui retrouve un petit peu des traditions anciennes, on retrouve les mêmes matériaux et c'est un peu cela qui anime ma démarche. On retrouve aujourd'hui des modèles d'architecture d'hier. »…
Invité en 2019 au Pavillon de l'Arsenal, l'architecte portugais Eduardo Souto de Moura, prix pritzker en 2011, revient sur une sélection de projets emblématiques et raconte en français leurs histoires singulières. Né en 1952 à Porto, Eduardo Souto de Moura fait son apprentissage dans le sillage de deux maîtres que sont Alvaro Siza et Fernando Tavora. Sa collaboration avec le premier lui a notamment permis de focaliser sa pratique sur le rapport aux détails, aux matériaux et aux techniques locales. Autant d'éléments qui lui permettent de capturer l'essentiel d'un territoire à travers ses bâtiments. Passé maître dans la reconversion, Souto de Moura travaille avec les constructions existantes afin de les sublimer en les fusionnant ou en les juxtaposant avec des constructions nouvelles.…
Yves Moreau et Gilles Delalex fondent en 2003 le studio Muoto salué pour l'exigence et la radicalité de ses travaux. Invités en 2018 au Pavillon de l'Arsenal, le duo plaide pour une architecture minimum qui évolue dans le temps et s'invente au service des usagers. Leurs projets sont pensés comme des récits, d'images et d'ailleurs, créant ainsi une architecture “frugale, généreuse, élégante et rigoureuse”. Lauréat en 2016 de l'Equerre d'argent pour Le Lieu de vie, à Saclay, l'agence a reçu en 2019 la médaille d'argent de l'Académie d'architecture.…
L'agence Bruther, née de la contraction des noms des fondateurs Stéphanie Bru et Alexandre Thériot, souhaite concilier des termes a priori antagonistes comme le standard et l'inédit, le concret et l'onirique, en éliminant tout élément superflu du projet pour que la matière garde son expressivité et qu'elle favorise l'adaptabilité des lieux. Leur pratique se distingue par un langage fort, un mélange de rigueur géométrique et de détails, qui valorise la structure des bâtiments et leur mécanique. Ils questionnent la malléabilité, dans la forme et dans l'usage des bâtiments. Invités en 2017 au Pavillon de l'Arsenal, ils détaillent l'enjeu de réversibilité de l'architecture qui les pousse dans une recherche constante et innovante vers de nouveaux dispositifs de production où la rationalité de la construction est considérée comme source de sa poésie. L'agence Bruther a été nommée au Prix Mies Van Der Rohe en 2015 pour le Centre culturel & sportif Saint Blaise, Paris 20e et est lauréate du prix de l'équerre d'argent 2016 dans la catégorie « Lieu d'activités » pour le centre de recherche nouvelle génération à Caen.…
Invité en 2018 au Pavillon de l'Arsenal , Christian Kerez, architecte suisse diplômé de l'ETCH de Zurich où il enseigne aujourd'hui, expose son attrait pour la théatralisation de la structure, support d'une expérience spatiale forte. Il développe dans cette conférence ses réflexions sur « l'espace générique » qui pour l'architecte se caractérise par la relation tangible entre l'enveloppe et le noyau, respectivement entre la structure portante, la façade et les noyaux des ascenseurs, les escaliers et les installations du bâtiment. Car ce n'est que si cette relation est sans équivoque et lisible, si ces éléments présentent une relation claire d'interdépendance que l'espace générique peut encore être perçu indépendamment des aléas de l'aménagement intérieur. La création d'un espace générique exige un travail sur les éléments constitutifs de l'architecture et respectivement sur leur interconnexion.…
Invité en 2010 au Pavillon de l'Arsenal, Franck Gehry, architecte américano-canadien, Pritzker Prize 1989 revient sur les étapes de conception et de construction de la fondation Luma. Cette réalisation hybride, entre tour et rotonde, aux volumes opaques dont la hauteur est de 56m, s'intègre dans l'agglomération de la ville d'Arles. « C'est toujours le même processus, on fait des petits blocs, des maquettes qui prennent forme peu à peu, on étudie les avantages et inconvénients de chaque possibilités, de chaque projet avec le client. Nous avons décidé de nous intéresser à une matière particulière, une structure qui n'avait jamais été employée jusque là : une forme d'aluminium alvéolée.... Et le site habitait autrefois des tours encore plus hautes que celles que j'ai construite. Des tours que l'on voyait dans certains des tableaux des peintures de Van Gogh. On a voulu s'inspirer de cela dans la construction de ce site à Arles ». Un podcast à écouter dans le cadre d'une série dédiée aux tours et à la hauteur pour penser léger, s'affranchir des contraintes, prendre de la hauteur, avoir la tête dans les nuages.…
Invité en 2005 au Pavillon de l'Arsenal, Inaki Abalos raconte l'histoire de la tour Woermann. Implantée entre la plage et le port de Las Palmas, le bâtiment se présente comme une tour à la géométrie inclinée qui se décolle du sol pour laisser place aux piétons et accueillir des équipements publics. «Avec cette conception anthropomorphique, nous aspirons à représenter la culture de notre temps» explique Inaki Abalos. Un podcast à écouter dans le cadre d'une série dédiée aux tours et à la hauteur pour penser léger, s'affranchir des contraintes, prendre de la hauteur, avoir la tête dans les nuages.…
Invité en 2009 au Pavillon de l'Arsenal, Dominique Perrault présente l'Hôtel Me construit à Barcelone qui s'appuie sur les deux dimensions qui font l'identité de la métropole catalane : une trame horizontale très nette héritée du plan Cerdà et prolongée jusqu'à la mer ; une dynamique verticale forte incarnée par la Sagrada Familia, la montagne du Tibidabo qui surplombe le site aujourd'hui complété par la tour Agbar de Jean Nouvel. De cette analyse nait un bâtiment dont la base s'insère dans la ville horizontale et dont le corps et le couronnement s'inscrivent dans la ville verticale. Un podcast à écouter dans le cadre d'une série dédiée aux tours et à la hauteur pour penser léger, s'affranchir des contraintes, prendre de la hauteur, avoir la tête dans les nuages.…
Penser léger, s'affranchir des contraintes, prendre de la hauteur, avoir la tête dans les nuages, une série de podcasts dédiée aux tours et l'acte de construire la hauteur. Invité en 2006 au Pavillon de l'Arsenal, l'architecte Jean Nouvel, Pritzker Prize, revient sur l'histoire de la Tour Agbar à Barcelone, de la conception à la livraison de cette architecture iconique. Parée de 50000 lames de verre colorées, cette tour de 35 étages est devenue un véritable symbole de la capitale catalane. Se définissant comme « architecte de situation », l'architecture doit aux yeux de l'architecte intervenir pour répondre à une situation, à un contexte. Ainsi « la tour de Barcelone n'est pas une tour, un gratte-ciel au sens américain du terme : c'est une émergence unique au milieu d'une ville plutôt calme. Mais pas une verticale élancée et nerveuse comme les flèches ou les clochers qui généralement ponctuent les villes horizontales. Non, c'est plutôt une masse fluide qui aurait perforé le sol, un geyser à pression permanente et dosée. La surface de l'édifice évoque l'eau : lisse, continue mais aussi vibrante et transparente puisque la matière se lit en profondeur colorée et incertaine, lumineuse et nuancée ».…
Ma Yansong, fondateur de l'agence MAD architectes en 2004, est l'une des figures majeures de l'architecture contemporaine chinoise engagée dans le développement de projets « futuristes, organiques, technologiquement avancés qui incarnent une interprétation contemporaine de l'affinité orientale avec la nature ». Invité en mars 2012 au Pavillon de l'Arsenal pour parler des Absolute Towers de Toronto, Ma Yansong partage sa vision des tours comme bâtiment-repère dans la ville. Récompensée en 2013 par l'Emporis Skyscraper Award, cette tour dédoublée pour répondre au succès de la première construction, surnommée Marilyn Monroe, se fait remarquer par l'exploit technique de sa hauteur et par sa forme originale pivotant sur elle-même de différents degrés selon l'étage, enveloppée d'un balcon continu. Loin de se réduire à une machine fonctionnelle, cette tour assume pleinement sa place privilégiée au croisement de deux grandes artères, arborant avec élégance son statut de repère urbain, dressée comme un point de passage à la porte de la métropole. Penser léger, s'affranchir des contraintes, prendre de la hauteur, avoir la tête dans les nuages, une série de podcasts dédiée aux tours et l'acte de construire la hauteur.…
Christian de Portzamparc, premier architecte français à recevoir le prestigieux Pritzker Prize en 1994, présente la tour LVMH construite au coeur de l'un des quartiers les plus prisés de New-York, entre la 5e avenue et la Madison. Véritable évènement lors de son inauguration, cet immeuble spectaculaire dans ses lignes fluides, en creux et en relief fut un réel défi pour l'architecte qui souhaitait innover tout en respectant le très contraignant code de la construction new-yorkais. « Dans un premier temps de lʼétude, la petite maison de la Galerie Wally Findlay devait rester entre les deux tours et la parcelle du projet était très étroite : la réponse a été un empilage hasardeux et joyeux de volumes cubiques et cylindriques ... » Penser léger, s'affranchir des contraintes, prendre de la hauteur, avoir la tête dans les nuages, une série de podcasts dédiée aux tours et l'acte de construire la hauteur.…
Considéré comme l'un des fondateurs du renouveau du métier du paysage, Michel Corajoud (1937 – 2014), paysagiste, a commencé sa carrière auprès de Bernard Rousseau ancien collaborateur de Le Corbusier, il l'a poursuivi aux côtés de Jacques Simon, puis en association avec l'Atelier d'urbanisme et d'architecture (AUA) auprès d'Henri Ciriani et Borja Huidobro. En 1975, il s'est associé à son épouse Claire Corajoud et poursuit son approche d'un projet paysager comme « une forme introductive de l'architecture (...) une continuité d'intentions nécessaire entre les bâtiments et les espaces extérieurs qu'ils déterminent ». En 2003, il reçoit le Grand Prix de l'urbanisme. Invité en 2007 au Pavillon de l'Arsenal, Michel Corajoud illustre son idée de projet et d'espace comme « quelque chose qui sublime ce que les contradictions intellectuelles ne peuvent pas faire ».…
Fondateur du bureau néerlandais du paysage et d'urbanisme WEST 8, Adriaan Geuze s'intéresse au paysage contemporain à l'épreuve de l'échelle et de la proportion en s'inspirant de la beauté poétique de l'artless et du banal. L'intention affirmée est de concevoir des typologies d'édifices en harmonie avec le paysage et avec l'espace public au-delà de la création d'une « simple nature décorative ». En 2014, la démarche de l'agence été récompensé par un Global Award for Sustainable Architecture. Invité en 2006, Adriaan Geuze présente une sélection de projets dont « la conception exige une sensibilité qui va au-delà d'une simple nature décorative ».…
Grand prix de l'urbanisme 2020, Jacqueline Osty, diplômée de l'école supérieure de paysage de Versailles, fonde sa propre agence en 1985. Elle ne recherche pas de « marque de fabrique», sa façon d'opérer au plus près du territoire, dans le but d'en préserver l'attractivité et de valoriser tous ses patrimoines identitaires, paysagers architecturaux et environnementaux, est significative de ses projets. Elle a reçu le Grand prix national de paysage à deux reprises, en 2005 puis en 2018. Invitée en 2010, elle présente plusieurs de ses réalisations et projets en cours dont l'imbrication des dimensions urbaines et paysagères est caractéristique.…
Architecte et paysagiste, Pascal Cribier (1953 - 2015) est une des figures majeures de cette génération qui en France a fait émerger le métier de paysagiste jusqu'à lui donner ses lettres de noblesse. En trente ans, Pascal Cribier a dessiné près de 180 jardins, publics et privés, en France et à l'étranger : Jardin des Tuileries, jardin expérimental à Méry-sur-Oise, à Mougins, à Wolton (en Angleterre), haras de la Cense (Montana)... Invité en juin 2008 au Pavillon de l'Arsenal, Pascal Cribier évoque avec Patrick Ecoutin, architecte et urbaniste, spécialiste des opérations d'aménagement urbain et paysager, leur vision partagée du jardin.…
Michel Desvigne, architecte paysagiste internationalement reconnu, développe des projets dans plus de 25 pays où il aide a voir les paysages, a comprendre les mécanismes et à agir sur ces derniers pour les transformer et leur donner du sens. Invité en 2008 au Pavillon de l'Arsenal, il présente plusieurs projets aux enjeux géographiques et écologiques à différentes échelles : la charte des aménagements paysagers pour les berges de Bordeaux rive droite, la biennale internationale d'architecture à Rotterdam en 2006, et un jardin japonais sur le toit de la Keio University à Tokyo.…
Henri Bava, Michel Hossler et Olivier Philippe, fondateurs et directeurs de l'agence TER, pratiquent une approche transversale du projet urbain et territorial, loin de l'habituelle opposition entre urbanistes, architectes et paysagistes. Dans leur travail, ils associent attention au « déjà là », au contexte, en s'appuyant sur certains constituants marquants du paysage pour proposer une démarche conceptuelle capable de conserver les éléments constitutifs d'un site tout en opérant un basculement vers une nouvelle dynamique territoriale.…
Invités en 2013, Simone & Lucien Kroll partagent avec le collectif Etc leurs expériences et leurs réflexions sur le processus participatif du projet d'architecture. Paysagiste-jardinière et architecte, Simone et Lucien Kroll ont souvent dénoncé les dérives du modernisme, de l'urbanisation et de l'industrialisation des logements. Ils défendent une architecture participative où l'écologie et l'engagement des citoyens sont au coeur des projets. Leur réalisation emblématique la « mémé », maison médicale située sur le campus de l'université catholique de Louvain en Belgique, illustre cette approche humaniste, durable et holistique de l'architecture et de l'urbanisme. Créé en 2009, l'atelier ETC rassemble des énergies autour de dynamiques de questionnement et d'activation de l'espace commun. En dehors de logiques de profit mais sans angélisme économique, il explore avec optimisme l'hypothèse d'une frugalité heureuse et tente de partager les moyens d'une autonomie de réflexion et d'action. Leurs productions prennent des formes variées et sont en permanence requestionnées : études urbaines ou architecturales, chantiers collectifs, scénographies, productions vidéos, organisation de rencontres, ateliers ouverts, enseignement, recherche réflexive. L'objet et l'intérêt de ces expérimentations n'est pas seulement dans les résultats, mais surtout dans les processus qui les génèrent et dans le nouvel environnement et les nouveaux comportements qu'elles engendrent.…
Installé à Bruxelles depuis 2007, Bas Smets, architecte du paysage, collabore avec de nombreux architectes tels que Frank Ghery ou REX Architecture. Ses interventions multiples et internationales à Lyon, La Défense ou le jardin de la fondation Luma à Arles s'inventent comme des « paysages augmentés » nourris par l'existant et destinés à rendre les mégapoles plus vivables. Invité en 2011au Pavillon de l'Arsenal, Bas Smets présente son rapport singulier au paysage : « Je suis fasciné par les photos aériennes. La distance rend le territoire abstrait et cette abstraction le rend compréhensible, lisible et visible. Depuis le hublot, le paysage devient un tableau. Ceci est évidemment vrai pour les paysages naturels. Tous les éléments du paysage sont présents et semblent suivre une logique. La topographie, l'hydrographie et la végétation font partie d'un système. C'est également vrai pour les territoires construits. L'intervention de l'homme organise le territoire et révèle le paysage par opposition...".…
Invités en 2012 au Pavillon de l'Arsenal, Gilles Clément échange avec Pablo Georgieff, Nicolas Bonnenfant et Miguel Georgieff du collectif Coloco autour de la question de faire et (re)faire et de cultiver ensemble l'espace public. Gilles Clément, jardinier, paysagiste, botaniste, entomologiste, biologiste et écrivain, dont les nombreux écrits marquent le paysagisme français, fonde sa pensée sur l'observation de la nature en mouvement où les espèces et les gènes circulent. Coloco, collectif créé en 1999, réunit paysagistes, urbanistes, botanistes, jardiniers, artistes dans ce qu'ils définissent « un atelier des paysages contemporains ». Leur démarche est une « invitation à l'oeuvre », ils souhaitent que les paysages soient des milieux accueillants pour la diversité biologique et culturelle.…
Diplômé en 1987 de la Technische Universität Stuttgart, Finn Geipel fonde dés 1983 le collectif LABFAC avec Bernd Hoge et Jochen Hunger à Stuttgar, en 1986 le studio LABFAC Paris avec Nicolas Michelin puis l'agence Lin en 2001 avec Giulia Andi. En tant que partenaire fondateur de ces structures il joue un rôle déterminant dans la direction d'équipes multidisciplinaires pour de grands projets contextuels : le premier toit au-dessus de l'arène de Nîmes, Syn Chron l'École nationale d'art de Limoges, le théâtre Cornouailles de Quimper, la maison Oldenburg et l'immeuble de bureaux POL à Paris, la transformation du rez-de-chaussée du Pavillon de l'Arsenal ou la Cité du Design à Saint-Etienne. Invité en 2007, Finn Geipel présente le projet de transformation de la Base sous-marine de Saint-Nazaire en espace public et lieu dédié aux nouvelles expressions d'art et de musique. La nature rudimentaire et intense de l'existant est prolongée par des installations élémentaires d'un autre ordre. L'architecte défend sa vision : «L'architecture ce ne sont pas des objets finis. Mais l'architecture est insérée dans une multitude de cycles. Il n'y a pas un début et une fin. Il n'y a pas le début d'un projet et la fin d'un projet. Il y a peut-être une construction qui se pose quelque part et qui va durer un certain moment puis qui va se transformer, qui va disparaître. Je ne pense pas qu'on puisse parler de l'architecture comme quelque chose de fini. ».…
Fondé en 2010, Assemble est un collectif londonien pluridisciplinaire qui réunit architecture, design et art. Le collectif défend une méthode de travail démocratique et coopérative alliant toutes les échelles de la construction du social et de la recherche, pour créer et activer des lieux. Leur projet d'accompagnement dans la réappropriation par les habitants des bâtiments et espaces publics délaissés dans le quartier de Granby Four Streets à Liverpool, a été récompensé par le prestigieux prix d'art contemporain Tuner Prize 2015, pour la première fois attribué à des architectes. Invité en mars 2020, Mathew Leung architecte présente l'engagement et la philosophie propre à Assemble : « L'idée c'est que lorsque l'on fait des choses, c'est bien de pouvoir les penser mais il s'agit aussi de pouvoir les faire et même de les fabriquer, d'où l'importance d'avoir un métier qui nous rapproche du terrain et qui nous amène à être plus responsable vis à vis de l'environnement et dans les choix que nous faisons pour nos constructions. »…
Créé en 2005 par Lionel Devlieger, bio-ingénieur et Maarten Gielen autodidacte, ROTOR le collectif belge est composé de neuf personnes aux spécialités multiples : historien, chercheur, scénographe, journaliste, architecte... Ils développent le parti de « déconstruire l'architecture » et s'engagent pour le réemploi des matériaux de construction. En témoigne la création de leur plateforme en ligne dédiée à l'inventaire de matériaux de construction de seconde main prêts à l'emploi. En mars 2018 ils présentent au Pavillon de l'Arsenal leur ouvrage « déconstruction et réemploi – comment faire circuler les éléments de constructions ? ». « Le réemploi des éléments de construction est aujourd'hui devenu une ambition dans de nombreuses politiques publiques en matière de gestion des ressources. La conférence propose de faire le point sur cette question, en esquissant à la fois les grands défis qui se posent au développement d'un secteur du réemploi professionnel et les jalons déjà posés pour surmonter ceux-ci. Le propos se base sur des recherches menées depuis plusieurs années par Rotor ainsi que sur l'expérience pratique accumulée lors des projets de déconstruction et de revente d'éléments de construction menés par Rotor Deconstruction. » - Lionel Billiet et Michaël Ghyoot.…
Invitée en 2019, Inge Vinck, fondatrice de l'agence Architecten DVVT aux côtés de Jean de Vylder et de Jo Taillieu présente la stratégie des architectes pour la réhabilitation du centre psychiatrique PC Caritas conçu à Melle en Belgique, finaliste du prix Mies van der Rohe 2019. L'agence propose de redonner vie au bâtiment historique dans le respect de la structure originale, préférant « réparer » plutôt que de « restructurer » en suivant la volonté d'ouvrir l'espace sur le large parc qui l'entoure. La charpente apparait alors à ciel ouvert, les intérieurs deviennent jardins. Les volumes de verre transparents renforcent la relation entre le bâtiment et son contexte naturel. L'agence défend également sa volonté de livrer un projet en constante évolution. « Pour nous le projet c'est un projet qui peut bouger dans le temps c'est un projet évolutif et qui pourrait avoir différents moments dans le futur. Il avait déjà son moment dans le passé mais il pourrait avoir un nouveau moment dans le futur et peut être d'autres moments que nous ne connaissons pas encore dans le futur. »…
Matthieu Poitevin se définit comme un « architecte frichier ». La question de la réaffectation ou« ré-affection » des lieux délaissés est le fil directeur des projets de son agence fondée en 1992 avec l'architecte Pascal Reynaud. En 2004 dans l'ancienne cité ouvrière de Mulhouse, l'agence participe à la Cité Manifeste; en 2005 dans un bâtiment industriel, elle remporte le concours de la Grande Galerie de l'île Seguin; elle livre en 2012 la Grainerie, fabrique des arts du cirque et de l'itinérance à Balma dans des anciens hangars militaires ; et livre en 2016 le Cnac, le Centre national des arts du cirque lauréat «culture, jeunesse et sport ». Invité en 2013, Matthieu Poitevin présente sa pratique de l'architecture comme « une histoire d'imaginaire et d'engagement » en prenant pour exemple la transformation de la friche la Belle de Mai, ancienne usine à tabac au coeur de Marseille.…
Antoinette Robain et Claire Guiyesse reçoivent le Prix de l'Equerre d'argent 2004 pour la réhabilitation du Centre national de la danse installé dans l'ancien centre administratif de la ville de Pantin. Construit en 1972 par l'architecte Jacques Kalis, ce bâtiment singulier, témoin du mouvement brutaliste, situé le long du canal de l'Ourcq à proximité immédiate du Parc de la Villette. Outre les bureaux de l'administration, comprend onze studios de répétition dont 3 ouverts au public, une médiathèque, un espace d'exposition des espaces de conférences et d'enseignement, un espace de restauration une salle de projection un pôle image : studios de visionnage, de montage et locaux de conservation... Invitées, les architectes présentent leur travail réalisé dans ce bâtiment caractérisé par la volumétrie des blocs extérieurs et par le matriçage des façades intérieures.…
Nicolas Michelin fonde son agence ANMA (Agence Nicolas Michelin & Associés) en 2000. Son travail « tourné vers la ville » s'engage dés sa création pour la diffusion du développement durable dans les villes. Invité au Pavillon de l'Arsenal 2001, il soulève les questions de densité urbaine et de l'usage de ressources naturelles « On a trop tendance à coller un aspect négatif à ces cités, à ces quartiers, on a trop tendance à démolir, à prendre des solutions catastrophes, il me semble que l'un des grands enjeux auxquels les architectes de notre génération sont confrontés maintenant, c'est de traiter ces problèmes ».…
Louisa Hutton fonde en 1989 avec Matthias Sauerbruch l'agence sauerbruch hutton architekten récompensée par le grand prix des Energy Performance + Architecture Award en 2012 pour leur maîtrise de l'architecture polychrome et pour leur « approche fonctionnelle, plaçant l'individu et sa personnalité au centre des projets ». Invitée au Pavillon de l'Arsenal en 2001, l'architecte présente la réalisation du siège social de la société GSW à Berlin. "Dans cette intrication de diverses configurations spatiales issues de structures d'époques successives, l'extension constitue l'élément fédérateur entre le présent et le futur. Sa conception résulte à la fois du souci de préserver des lieux de travail au sein de la ville et de l'intérêt porté à une architecture économique intégrant les ressources de l'environnement, qu'elles soient naturelles ou construites par l'homme. De ce point de vue, ce lieu de travail est exemplaire car ses conceptions architecturales “passives” suffisent à lui donner les moyens de contrôler sa consommation d'énergie..."…
Né en 1945 à Pékin, Riken Yamamoto fonde l'agence «Riken Yamamoto & Field Shop» en 1973. En 2007 il devient directeur de l'école d'architecture de Yokohama « Y-GSA », ville où il réalise le musée d'art entre 2004 et 2007. Comme pour l'ensemble de ses réalisations, l'architecte met en oeuvre dans ce bâtiment sa pensée du « vivre-ensemble » et sa volonté de proposer un modèle attractif d'espace architectural. Invité en 2014 au Pavillon de l'Arsenal ,Riken Yamamoto présente son projet de « Local Community Area » au travers duquel il théorise une réflexion nouvelle : "Le système d'aujourd'hui est fondé sur l'auto-assistance par une seule maison = une unité familiale. Cependant, cette unité sociale devient de plus en plus inutile. Alors, quelles autres manières de vivre y a-t-il?".…
Reconnu comme étant le créateur de l'architecture conceptuelle Toyo Ito (né à Séoul en 1941), s'inspire du monde végétal et du virtuel pour créer des métaphores visuelles en portant une attention particulière aux détails. Plusieurs fois récompensé : Lauréat du Pritzker Architecture Prize en 2013, il reçoit quatre ans plus tard la Médaille d'Or du Congrès de l'Union internationale des architectes de Séoul. Invité en 2005 au Pavillon de l'Arsenal, il présente son projet Tod's Omotesando à Tokyo reconnaissable par son motif sériel de l'arbre et reconnu pour sa prouesse technique de verre et de béton.…
Go Hasegawa (né en 1977) obtient un diplôme de Master en ingénierie de l'Institut de Technologie de Tokyo en 2002 et travaille ensuite chez Taira Nishizawa Architects avant de fonder Go Hasegawa & Associates en 2005. Primé à plusieurs reprises, notamment pour le prix Shinkenchiku 2008, l'architecte a été sélectionné parmi les dix architectes AR Design Vanguard 2014. Ses premières réalisations révèlent la singularité de sa pratique qui met au défi les idées préexistantes de largeur et étroitesse ; lourdeur et légèreté ; nouveauté et ancienneté. Invité en 2018, il présente sa vision pour faire évoluer la discipline : « les bâtiments sont trop forts, les murs sont trop épais, ils protègent trop nos corps et je sais que ces bâtiments peuvent nous couper du monde extérieur et nous couper les uns des autres et couper nos sensibilités ».…
Né en 1954 à Kanagawa, Kengo Kuma fonde en 1987 le studio Special Design, puis en 1990 son agence d'architecture Kengo Kuma & Associates. Son ambition est de réinterpréter au xxie siècle tradition japonaise, tout en accordant une place primordiale à la nature dans ses oeuvres. En 1997, il gagne le prestigieux prix de l'Institut architectural du Japon. Il réalise notamment en France la Cité des Arts et de la Culture de Besançon, le FRAC de Marseille et le Conservatoire de musique et de danse d'Aix-en-Provence. En 2016, il est lauréat du Global Award for Sustainable Architecture. Invité la même année au Pavillon de l'Arsenal Kengo Kuma présente son approche de l'architecture naturelle.…
Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa fondent l'agence Sanaa en 1995, Lauréat du prix Pritzker en 2010 ils réalisent notamment le Louvre Lens récompensé par l'Equerre d'argent en 2013. La même année ils présentent le projet de rénovation et restructuration de l'ensemble immobilier des magasins de la Samaritaine (situé à Paris 1er) au Pavillon de l'Arsenal. Les enjeux sont multiples. En quoi l'exigence de modifie-t-elle leur manière d'aborder l'architecture ? Comment appréhendent-ils avec leur culture japonaise la question de la réhabilitation d'immeubles anciens et celle de l'insertion urbaine de leur geste contemporain ? Quels modes de faire développent-ils avec le maître d'ouvrage, propriétaire de la Samaritaine, pour mener cette reconversion d'usage inédite dans un bâtiment inscrit pour l'essentiel à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques ? Ce sont les questions auxquelles ils étaient invités à répondre en présence de Jean-Jacques Guiony, Président de la Samaritaine et Marie-Line Antonios, Directrice générale.…
Diplômé en 1952 de l'université de Tokyo, Fumihiko MAki poursuit ses études aux Etats-Unis à Cranbrook Academy of Art (1953) et à l'Université de Harvard (1954). L'architecte réalise son premier bâtiment en 1956 et ouvre sa propre agence « Maki and associates » à Tokyo en 1965. Influencé par l'architecture européenne, et particulièrement Le Corbusier et le Bauhaus de Walter Gropius en 1959, il forme avec Kisho Kurokawa, Kiyonori Kikutake et autres jeunes architectes et urbanistes japonais à Tokyo, le Mouvement métaboliste jonnais. Lauréat du prix Pritzker en 1993, Maki a également reçu la même année la médaille d'or de l'Union Internationale des Architectes. Parmi ses principales réalisations : Hillside Terrace, Tôkyô (1969 - ) ; le gymnase municipal de Fujisawa, Kanagawa (1984) ; le Spiral Building, Tôkyô (1985) ; le musée national d'art moderne, Kyôto (1986) ; le Tepia Building, Tôkyô (1989) ; le gymnase métropolitain de Tôkyô (1990) ; le Center for the Arts Yerba Buena Gardens, San Francisco (1993) ; le Isar Büropark, Münich (1993) ; le concert hall de Kirishima, Kagoshima (1994). Invité en 1995 dans le cadre du cycle de conférences « Paris d'architectes, l'architecture de la ville », il présente sa vision de l'architecture.…
Créée en 2003 par Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler, l'agence d'architecture et d'urbanisme TVK poursuit une démarche théorique et construite pour essayer d'appréhender la complexité de la situation contemporaine, la rendre habitable. En 2010, ils livrent une école 0 énergies à Arcueil et remportent, en collaboration avec Martha Schwartz, la consultation pour le réaménagement de la place de la République dont le projet inauguré en 2013 est nominé pour plusieurs prix d'urbanisme. En 2012, associés à Acadie, Güller et Bas Smets, ils font partie des 15 équipes sélectionnées pour participer à l'Atelier International du Grand Paris. En 2014, deux de leurs projets sont primés aux Prix Futurs possibles. Invités en 2013 Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler reviennent sur leur ambition de construire une « culture collective des métamorphoses métropolitaines » et sur ce que pourraient être les transitions possibles des villes adolescentes vers une ère urbaine inconnue ».…
Fondateur de l'agence d'architecture AUC (avec Caroline Poulain et François Decoster), Djamel Klouche invité en 2012, défend un changement de paradigme dans les processus de fabrication d'une métropole « dorénavant pensée et conçue comme un COMMUN fait de différences et de singularités, en somme de situations habitantes». Il définit un projet métropolitain non plus dans sa globalité mais à partir de l'une de ses composantes essentielles : « le logement pensé à partir de ses logiques internes, des conditions de l'accès dans la métropole et de la géographie comme matrice des espaces publics métropolitains ». L'agence AUC, créée en 1996, mène cette réflexion au service de plusieurs projets d'envergure tels que la consultation du Grand Paris en 2008, les 50 0000 nouveaux logements le long des axes de transports collectifs sur le territoire de la Communauté urbaine de Bordeaux, Bruxelles Capitale pour 2040, la réalisation de l'aménagement du quartier Chapelle international ou encore la réalisation d'une résidence étudiante à Saclay nommée au prix de l'Equerre d'argent 2019.…
A la fois paysagiste, urbaniste et architecte, Alexandre Chemetoff a fondé le Bureau des paysages en 1983 et plus tard a ouvert des ateliers à Nantes et à Nancy. Il reçoit le Grand prix de l'urbanisme en 2000. Il pense ses projets de manière transversale "en refusant les frontières entre les disciplines", son approche est "pluridisciplinaire associant parfois dans une même réalisation architecture, construction, urbanisme, espaces publics et paysage dans un souci de compréhension globale des phénomènes de transformation du territoire: du détail à la grande échelle". Invité en 2006 dans le cadre d'un cycle de conférences sur la notion de paysage, Alexandre Chemetoff a souhaité parler de « Paris, directement et indirectement. De Paris à Paris, de Paris en dehors de Paris et d'autres Paris en France... ».…
L'une des premières illustrations des concepts de Christian de Portzamparc est l'ensemble de logements sociaux des Hautes-Formes (1979), dans le 13e arrondissement de Paris qui lui a permis d'exprimer sa théorie de « l'îlôt ouvert ». Depuis l'architecte construit dans le monde entier. Il reçoit en 2004 le Grand Prix de l'urbanisme. Et est en 1994, le premier Français à recevoir le prix Pritzker. Contrairement à la démarche habituelle, le cycle de conférence Paris d'architectes, initié en 1993 part de la pratique pour évoquer la théorie. Les architectes livrent ainsi au travers de leurs réalisations leur point de vue sur Paris, son identité en regard de son passé et son devenir.…
Très tôt Yves Lion prend part aux débats visant l'émergence d'une « architecture urbaine » et circonstancielle. Ses nombreuses constructions de logements sociaux et privés en région parisienne - à Villejuif, Marne-la-Vallée, Saint-Denis, Pantin, Vitry-sur-Seine, Boulogne-Billancourt, Montreuil, Aubervilliers, Noisy-le-Grand, Champs-sur-Marne - illustrent une volonté de « retour à la ville ». Contrairement à la démarche habituelle, le cycle de conférence Paris d'architectes, initié en 1993, part de la pratique pour évoquer la théorie. Les architectes livrent ainsi au travers de leurs réalisations leur point de vue sur Paris, son identité en regard de son passéet son devenir.…
Pierre Riboulet, Grand Prix d'architecture 1981, s'est fait connaître au sein de l'Atelier de Montrouge (ATM) dans lequel il évoluait aux côtés de Jean Renaudie, Gerard Thurnauer et Jean-Louis Véret avant de travailler à son compte. Sa production comporte de grandes commandes publiques dont une trentaine d'hôpitaux, des bibliothèques ou équipements d'enseignement. Il a notamment réalisé à Paris l'hôpital Robert Debré ou l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Ses réalisations s'illustrent par l'attention portée aux sites et aux programmes, au bien-être des usagers et à la composition. En marge de ces projets, il mène également une activité d'urbaniste, se chargeant souvent d'études de grande ampleur, telle que la Plaine Saint-Denis (1990-1994) Contrairement à la démarche habituelle, avec ce cycle de conférences initié en 1993, la théorie se fonde sur la pratique. Le Pavillon de l'Arsenal laisse libre cours à la pensée d'architectes, auteurs de grands projets parisiens et qui, à ce titre, sont susceptibles de perpétrer un débat tout en émettant leur point de vue sur Paris, son identité en regard de son passé et son devenir.…
Diplômé des beaux-arts, Henri Gaudin a d'abord travaillé aux Etats-Unis. De retour en France dans les années 70, il est remarqué pour un projet à Maurepas (1975 - 1981) et un nouveau développement urbain à Saint-Quentin-en-Yvelines. Il y exprime son attachement à la « rue » de la cité médiévale. D'autres commissions résidentielles suivront, notamment celles d'Évry-Courcouronnes (1982-1985) et du 44 rue de Ménilmontant (1983-1986) à Paris. À la fin des années 1980, il commence à recevoir de grandes commissions publiques comme celles de la ville d'Amiens, de l'Université de Picardie, (1993), puis celle de Paris avec le réaménagement du Stade Charléty, dont la première phase se termine en 1994 et qu'il a co-signé avec son fils Bruno Gaudin. Contrairement à la démarche habituelle, avec ce cycle de conférences initié en 1993, la théorie se fonde sur la pratique. Le Pavillon de l'Arsenal laisse libre cours à la pensée d'architectes, auteurs de grands projets parisiens et qui, à ce titre, sont susceptibles de perpétrer un débat tout en émettant leur point de vue sur Paris, son identité en regard de son passé et son devenir.…
Le STUDIO PROUVÉ donne la parole à une génération émergente d'architectes, d'ingénieurs et de critiques afin de questionner l'espace au regard de la conception technique de Jean Prouvé, de ses procédés de fabrication, de sa structure et de sa mise en oeuvre. Cinquième des huit intervenants : l'architecte Nicolas Dorval-Bory. "Jean Prouvé affirmait que son travail consistait simplement à comprendre où et comment plier la tôle ou le bois pour aboutir à une certaine performance, sans formalisme préconçu, sans l'objectif de vouloir ressembler à quelque chose de particulier. Il y a dans cette idée une recherche de neutralité, une volonté d'absence de narration formelle qui peut caractériser notre travail." Conférence enregistrée en public depuis l'école « nomade » conçue par Jean Prouvé et réinstallée Place de la Concorde par la galerie Patrick Seguin, dans le cadre de la FIAC 2018.…
Le STUDIO PROUVÉ donne la parole à une génération émergente d'architectes, d'ingénieurs et de critiques afin de questionner l'espace au regard de la conception technique de Jean Prouvé, de ses procédés de fabrication, de sa structure et de sa mise en oeuvre. Sixième des huit intervenants : Mathias Gervais de Lafond, architecte fondateur de l'agence O.F.C. "« Je n'ai jamais eu une vision ou une forme à l'esprit. Je n'ai pas de style. Je n'ai jamais dessiné de formes. J'ai fait des constructions qui avaient des formes. » Avec cette citation, Jean Prouvé affirme la dépendance qu'entretient la forme architecturale vis-à-vis de l'acte de bâtir. Je partage cette idée et ce qui me semble intéressant d'examiner aujourd'hui, c'est de quoi peut dépendre le système constructif." Conférence enregistrée en public depuis l'école « nomade » conçue par Jean Prouvé et réinstallée Place de la Concorde par la galerie Patrick Seguin, dans le cadre de la FIAC 2018.…
Le STUDIO PROUVÉ donne la parole à une génération émergente d'architectes, d'ingénieurs et de critiques afin de questionner l'espace au regard de la conception technique de Jean Prouvé, de ses procédés de fabrication, de sa structure et de sa mise en oeuvre. Septième des huit intervenants : l'architecte Thomas Raynaud. « Il y a quantité de manières de parler d'architecture, disons dans sa forme construite. On peut s'amuser à décrire un bâtiment, le mesurer, chiffrer son coût, quantifier ses performances, disséquer son programme, analyser son contexte ou même l'examiner avec une vision plus ésotérique en tentant de décrypter une forme de narration ou de fiction qui serait inhérente à sa fabrication. Je propose de revenir sur la parole de Jean Prouvé, parole sur laquelle je me fonderai pour parler d'architecture ou plus précisément de la manière dont il l'appréhende » Conférence enregistrée en public depuis l'école « nomade » conçue par Jean Prouvé et réinstallée Place de la Concorde par la galerie Patrick Seguin, dans le cadre de la FIAC 2018.…
Le STUDIO PROUVÉ donne la parole à une génération émergente d'architectes, d'ingénieurs et de critiques afin de questionner l'espace au regard de la conception technique de Jean Prouvé, de ses procédés de fabrication, de sa structure et de sa mise en oeuvre. Dernière intervenante : l'architecte Mariabruna Fabrizio, de Socks Studio. « Je pars de cette phrase fondatrice de Jean Prouvé que je propose que nous examinions pour en mesurer tous les corollaires: "Je n'ai jamais eu une vision ou une forme à l'esprit, je n'ai pas de style. Je n'ai jamais dessiné de formes. J'ai fait des constructions qui avaient une forme". Conférence enregistrée en public depuis l'école « nomade » conçue par Jean Prouvé et réinstallée Place de la Concorde par la galerie Patrick Seguin, dans le cadre de la FIAC 2018.…
Le STUDIO PROUVÉ donne la parole à une génération émergente d'architectes, d'ingénieurs et de critiques afin de questionner l'espace au regard de la conception technique de Jean Prouvé, de ses procédés de fabrication, de sa structure et de sa mise en oeuvre. Premier des huit intervenants : Adrien Verschuere, fondateur de l'agence Baukunst. « En quoi est-ce que l'oeuvre de Prouvé me touche ? En quoi est-ce qu'elle peut interférer sur notre position en tant qu'architecte ? Dans un premier temps je vous propose de parcourir une série de mots, qui sont à la fois des mots que j'ai pu découvrir dans l'oeuvre de Prouvé et qui sont corrélés avec une série de ses constructions. Le premier mot serait le mot "standard" ». Conférence enregistrée en public depuis l'école « nomade » conçue par Jean Prouvé et réinstallée Place de la Concorde par la galerie Patrick Seguin, dans le cadre de la FIAC 2018.…
Le STUDIO PROUVÉ donne la parole à une génération émergente d'architectes, d'ingénieurs et de critiques afin de questionner l'espace au regard de la conception technique de Jean Prouvé, de ses procédés de fabrication, de sa structure et de sa mise en oeuvre. Deuxième des huit intervenants : Klaas de Rycke, de l'agence Bollinger+Grohmann. « Je vais commencer par l'analyse du bâtiment dans lequel conçu par Jean Prouvé dans lequel nous nous trouvons, parce que nous avons eu la chance d'aider un peu la Galerie Patrick Seguin à ce que le bâtiment ne s'envole pas... Ce qui est très intéressant avec les bâtiments de Jean Prouvé, c'est le montage. Ils se révèlent beaucoup par le montage. En tant qu'ingénieurs, au sein de notre agence, chaque fois on a beaucoup de débats pour comprendre comment ces bâtiments fonctionnent. La question du contreventement se pose fréquemment. Ici, il n'y a que les béquilles et quelques poteaux... » Conférence enregistrée en public depuis l'école « nomade » conçue par Jean Prouvé et réinstallée Place de la Concorde par la galerie Patrick Seguin, dans le cadre de la FIAC 2018.…
Claude Parent a réalisé en Paris la maison de l'Iran. Il a fondé avec Paul Virilio le groupe Architecture Principe (1963-68). Joseph Belmont a lui longuement collaboré avec Jean Prouvé et compte également parmi les acteurs de l'architecture des 30 Glorieuses. Claude Parent et Joseph Belmont sont intervenus en 1991 dans le cadre du cycle « Architectes repères et repères d'architectures » à travers lequel le Pavillon de l'Arsenal donnait la parole à ceux qui ont fabriqué la ville entre 1950 et 1975, une période de la construction souvent oubliée et pourtant génératrice de références architecturales essentielles.…
Le STUDIO PROUVÉ donne la parole à une génération émergente d'architectes, d'ingénieurs et de critiques afin de questionner l'espace au regard de la conception technique de Jean Prouvé, de ses procédés de fabrication, de sa structure et de sa mise en oeuvre. Troisième des huit intervenants : Alphonse Sarthout, du studio d'architecture Ciguë. " Le fait de pouvoir toucher, manipuler, comprendre : il y a une réelle importance de mise en jeu des sens dans le fait d'avoir un atelier. L'ordinateur, c'est 2D, c'est plat, il n ‘y a pas de goût, pas d'odeurs. Avec l'atelier d'un seul coup, il y a toute une dimension de l'architecture qui apparaît et qui est à notre disposition au quotidien. Les gens qui développent les projets chez nous n'ont plus à attendre que le projet parte en chantier pour commencer à manipuler les matériaux. " Conférence enregistrée en public depuis l'école « nomade » conçue par Jean Prouvé et réinstallée Place de la Concorde par la galerie Patrick Seguin, dans le cadre de la FIAC 2018.…
Le STUDIO PROUVÉ donne la parole à une génération émergente d'architectes, d'ingénieurs et de critiques afin de questionner l'espace au regard de la conception technique de Jean Prouvé, de ses procédés de fabrication, de sa structure et de sa mise en oeuvre. Quatrième des huit intervenants : Léonard Lassagne et Colin Reynier, de l'agence DATA architectes. "Dans tout le travail de Jean-Prouvé, il y a une forme de pensée constructive très forte qui est le liant qu'il érige comme une ligne de conduite autour de la logique de fabrication et de la fonctionnalité. En résulte une forme d'esthétique assez simple, sans artifice et en définitive évidente, voire essentielle." Conférence enregistrée en public depuis l'école « nomade » conçue par Jean Prouvé et réinstallée Place de la Concorde par la galerie Patrick Seguin, dans le cadre de la FIAC 2018.…
Renzo Piano évoque sa vie d'architecte, son parcours iconoclaste qui l'a amené à construire dans le monde entier, du Centre Pompidou à Paris qu'il cosigne à ses débuts avec Richard Rogers au Pont de Gênes qu'il a conçu gracieusement pour sa ville natale à la suite de l'effondrement du pont Morandi en 2018. Renzo Piano raconte la révolution du métier d'architecte, la complexité des contextes et des projets, sa responsabilité de maître d'oeuvre, les contraintes qu'il a dû intégrées et celles dont il s'est affranchi, quand la nécessité appelle à une forme de désobéissance. La carrière de Renzo Piano traverse les époques et illustre la transformation des outils de l'architecte -en particulier avec l'avénement de lère numérique - mais aussi l'adaptation des constructions dans leurs matiériaux, leurs formes, leurs usages, aux défis du nouveau régime climatique et des grands enjeux de la ville. A ce titre, Renzo Piano entretient avec Paris une relation particulière qui se lit dans une douzaine de constructions : musées, logements sociaux, écoles, universités, fondations, usines, siège social. Ces réalisations s'inscrivent dans tous les types de contextes : hypercentre, faubourg, patrimoine historique, friches, noeud autoroutier, secteurs en devenir. Toutes témoignent d'une pratique d'architecte toujours au service des gens. « Le prince Mychkine, l'idiot, qui n'est pas idiot du tout, dit que la beauté va sauver le monde. Il exagère peut-être un peu, mais que la beauté puisse sauver beaucoup de gens, c'est sûr. Une personne à la fois, mais elle peut sauver beaucoup de gens. Voilà, je m'arrête là, car je vais pleurer sinon, et ça devient délicat. » - Renzo Piano, au Pavillon de l'Arsenal en janvier 2020.…
L'extension de la Galerie d'art moderne du Saarlandmuseum à Sarrebruck a été conçue par les architectes Simona Malvezzi, Wilfried Kuehn et Johannes Kuehn. Les travaux du trio font la part belle aux espaces publics, aux musées et aux expositions comme le design architectural de Documenta 11, de la collection Friedrich Christian Flick à la Hamburger Bahnhof (Musée d'Art Contemporain de Berlin), ou encore de la collection Julia Stoschek à Düsseldorf, nommée au prix international Mies van der Rohe. L'agence a également conçu la réorganisation de plusieurs collections d'art contemporain et historique, tout en composant avec les contraintes de préservation de certains bâtiments classés, parmi lesquels le Musée du Belvédère à Vienne, la Liebighaus à Francfort, le Musée Berggruen et le Musée des Arts Décoratifs à Berlin ainsi que le Musée Herzog Anton Ulrich à Brunswick. Cette conférence a eu lieu le 1er juillet 2019 au Pavillon de l'Arsenal. « Moderne Galerie » est la cinquième des 8 conférences qui interrogent l'espace muséal contemporain.…
Au travers de la présentation du Complexe Culturel de Fuyang, l'architecte chinois Whang Shu dont le travail a été salué par le pritzker prize en 2012, insiste sur la priorité qu'il donne en toutes constructions au lien que les populations entretiennent avec l'environnement naturel. Le paysage est au coeur des préoccupations de l'agence Amateur Architecture Studio qu'il a fondée en 1997 avec sa femme Lu Wenyu. Cette notion précède les enjeux majeurs de matériaux ou d'artisanat. « Le plus important c'est l'opinion des gens, la tradition, comment les gens peuvent garder une bonne relation avec l'environnement naturel... c'est le paysage, c'est la partie la plus difficile à mon avis, plus que les matériaux et l'artisanat. » Cette conférence s'est tenue le 25 janvier 2018 au Pavillon de l'Arsenal. « One village one museum » est la sixième des 8 conférences qui interrogent l'espace muséal contemporain.…
Le Frans Masereel Centrum est un lieu de création consacré aux arts imprimés et visuels, construit par l'architecte Belge Lou Jansen, en 1972 et situé dans la région de Campine, en Flandre rurale. Son extension réalisée par Ido Avissar et Hideyuki Nakayama a pour objectif d'étendre le centre d'art vers le Sud en lui ajoutant un nouveau pavillon. Il s'agit d'être à la fois attentif aux qualités architecturales du centre existant et prospectif quant à son potentiel. Les architectes cherchent à établir des interrelations riches et complémentaires avec l'environnement existant et à ouvrir le champ des possibles grâce à la création du nouveau pavillon. Ido Avissar était l'invité du Pavillon de l'Arsenal pour cette conférence qui s'est tenue le 21 février 2019. "Le Frans Masereel Centrum" est la septième des 8 conférences qui interrogent l'espace muséal contemporain.…
Ouvert en 2016, le Manetti Shrem Museum of Art, installé au coeur du campus de l'université UC Davis en Californie, a été conçu comme une constellation perméable d'intérieurs et d'extérieurs interconnectés mais distincts, chacun présentant ses spécificités spatiales. Avec sa grande place d'accueil, sa cour généreuse et ses murs destinés aux projections extérieures, le musée se veut ouvert sur le campus. De cette volonté de démocratisation de l'espace naissent d'infinies possibilités. Ilias Papageorgiou était en 2017 l'invité du Pavillon de l'Arsenal pour cette conférence. « Le Manetti Shrem Museum of Art » est la dernière des 8 conférences qui interrogent l'espace muséal contemporain.…
Alvaro Siza présente La Fondation Iberê Camargo qu'il a réalisée à Porto Alegre au Brésil. Alvaro Siza, monument de la modernité, prouve avec cet édifice situé sur les rives de Guaíba que son architecture reste iconoclaste et inspirée. Il signe là ce que d'aucuns considèrent comme le plus beau musée d'Amérique latine. Alvaro Siza était en 2013 invité au Pavillon de l'Arsenal. "La Fondation Iberê Camargo" est la première des 8 conférences qui interrogent l'espace muséal contemporain.…
Les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal ont métamorphosé le Palais de Tokyo. Ce vénérable bâtiment construit pour l'exposition universelle de 1937 avait ensuite subi plusieurs avanies, devenant une sorte de boîte noire, un contresens au regard de ce qu'était cet édifice à l'origine. Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal ont réunifié le bâtiment pour l'offrir totalement à la création. Pour cela, ils ont fait tomber quantité de cloisons et sous-plafonds, remettant en valeur les verrières occultées. Un travail radical mené avec une économie de moyens et une grande sobriété. Cette conférence s'est tenue en 2002 au Pavillon de l'Arsenal. "Le Palais de Tokyo" est la deuxième des 8 conférences qui interrogent l'espace muséal contemporain.…
Annette Gigon présente le musée Liner qu'elle a réalisé à Appenzel, en Suisse Annette Gigon et Mike Guyer ont conçu en collaboration ce musée qui est exclusivement dédié aux oeuvres de l'artiste Carl August Liner et de son fils Carl Walter Liner. Salués pour ses volumes, son sens du détail et l'épure de ses lignes, le musée a ouvert en 1998. Cette conférence s'est tenue en 2001 au Pavillon de l'Arsenal. "Le musée Liner" est la troisième des 8 conférences qui interrogent l'espace muséal contemporain.…
Bernard Desmoulin évoque le Musée national du Moyen-Âge de Cluny qu'il a conçu en 2018 et qu'il présente comme une digression architecturale née d'un besoin d'éclectisme face aux pesantes théories d'une réalité désenchantée... Cette conférence a eu lieu en 2018 au Pavillon de l'Arsenal. "Le musée National du Moyen-Âge" est la quatrième des 8 conférences qui interrogent l'espace muséal contemporain.…
Jean Willervall a réalisé en 1971 la caserne des sapeur pompiers du Boulevard Masséna à Paris. 3 ans plus tard, il livrait le siège social de Pernod Ricard à Créteil. Il a également participé à la construction des abords du forum des Halles dans les années 80. Associé dès 1957 avec Michel Andrault, Pierre Parat a signé dans les années 70 l'agence Havas à Neuilly, le premier quartier de la ville nouvelle d'Ivry, l'université de Tolbiac et la Tour Totem. Il a réalisé un peu plus tard le Palais Omnisport Paris Bercy et il a participé à la rénovation du CNIT de la Défense avec Bernard Zehrfuss. Pierre Parat et Jean Willerval sont intervenus en 1991 dans le cadre du cycle « Architectes repères et repères d'architectures » à travers lequel le Pavillon de l'Arsenal donnait la parole à ceux qui ont fabriqué la ville entre 1950 et 1975, une période de la construction souvent oubliée et pourtant génératrice de références architecturales essentielles.…
André Dubuisson fut un des représentants majeurs de l'architecture française des Trente Glorieuses avec ses grands ensembles de logements : le Shape Village à Saint-Germain-en-Laye, la Caravelle à Villeneuve-la-Garenne, ou encore l'immeuble Mouchotte de Maine-Montparnasse à Paris. Disciple de Le Corbusier avec lequel il avait commencé sa carrière et dont il fut l'associé, André Wigenscky s'était établi au mitan des années 50 comme architecte indépendant. Il a réalisé dans les années 60 la faculté de médecine de l'hôpital Saint-Antoine puis celle de l'hôpital Necker. Jean Dubuisson et André Wogenscky sont intervenus en 1991 dans le cadre du cycle « Architectes repères et repères d'architectures » à travers lequel le Pavillon de l'Arsenal donnait la parole à ceux qui ont fabriqué la ville entre 1950 et 1975, une période de la construction souvent oubliée et pourtant génératrice de références architecturales essentielles.…
Henry Bernard fut en 1938 le premier Grand Prix de Rome. Il a conçu la Maison de la Radio entre 1952 et 1963, orchestrant le plus grand chantier public à Paris depuis la guerre. La forme ronde caractéristique de cet équipement majeur devint vite le symbole d'une époque. Fonctionnaliste, Henry Bernard projetait sa réflexion bien au-delà de la simple échelle du bâtiment et la maison de la Radio s'intégrait en bonne place dans son projet de développement de Paris. Car l'extension des villes fut durant toute sa carrière l'un de ses sujets d'étude favori. Henri Beauclair a réalisé à Paris la Maison des Sciences de l'Homme en 1968. Pleinement engagé dans les débats de son époque, il avait participé à la création en 1964 du GEAI (Groupement d'études pour une architecture industrialisée). Henri Beauclair a signé notamment l'hôtel de ville de Fontenay-sous-Bois (1973), la chancellerie de l'ambassade de Turquie à Paris (1973), le premier quartier de la ville nouvelle du Vaudreuil ( 1973-1976) et plusieurs opérations de logements dans les villes nouvelles de la région parisienne. Henry Bernard et Henri Beauclair sont intervenus en 1991 dans le cadre du cycle « Architectes repères et repères d'architectures » à travers lequel le Pavillon de l'Arsenal donnait la parole à ceux qui ont fabriqué la ville entre 1950 et 1975, une période de la construction souvent oubliée et pourtant génératrice de références architecturales essentielles.…
Bernard Zerfhuss a réalisé le CNIT de la Défense tandis que Jean Balladur, connu pour avoir conçu la Grande Motte, a également bâti à Paris. Ils comptent l'un et l'autre parmi les architectes phares des 30 Glorieuses. Ces deux architectes sont intervenus en 1991 dans le cadre du cycle « Architectes repères et repères d'architectures » à travers lequel le Pavillon de l'Arsenal donnait la parole à ceux qui ont fabriqué la ville entre 1950 et 1975, une période de la construction souvent oubliée et pourtant génératrice de références architecturales essentielles.…
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